Biography
J'ai grandi dans un petit hameau au milieu de forêts, élevée par des parents taxidermistes, entourée de tous ces animaux que je ne cessais d'observer, de dessiner et peindre, c'est tout naturellement que le métier transmit par mon père depuis mon plus jeune âge s'offrait à moi.
Je m'évertue à les rendre le plus naturellement possible tels qu'ils étaient de leur vivant, attitude, expression, patience et minutie sont des atouts indispensables.
Mes prestations vont des trophées européens, mammifères entiers ainsi que les oiseaux qui sont ma spécialité, mis en valeur sous vitrines, dans leur environnement naturel.
Venez visiter mon atelier !

Quand l'artisanat rencontre l'art
La taxidermie est plus qu'un métier, il faut avoir la connaissance de l'anatomie animale, des attitudes et postures des espèces animales.
Il faut être à la fois chimiste, sculpteur, peintre, paysagiste, créatif, inventeur, et surtout passionnés....
Rajoutez à cela beaucoup de temps et de patience....
Le soucis du détail, la passion à fleur de peau.
Conseils pour une naturalisation optimale
Conseils pour une réalisation optimale de vos trophées
La réussite d’un trophée dépend beaucoup des évènements qu’il connaît entre le tir et son arrivée chez Virginie. La météo, la qualité et l’emplacement des découpes ainsi que conditions de conservation durant ce laps de temps faciliteront ou non le travail, de même que les possibilités artistiques. Si de nombreux défauts peuvent être corrigés par les mains expertes de votre interlocutrice, celle-ci ne pourras néanmoins pas faire de miracle si la pièce que vous lui apportez est trop dégradée. La décision de faire naturaliser un gibier doit être prise au plus tôt après le tir afin d’éviter de commettre des erreurs qui pourraient compromettre la réussite de l’œuvre.
Voici donc quelques conseils pour faciliter la réalisation de votre trophée.
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Grand gibier
Le « manque de peau » est régulièrement constaté lors de la naturalisation des trophées et Virginie conseille de découper largement la cape en passant sous le poitrail et derrière les épaules. Qui peut le plus peut le moins et cela peut faire la différence pour parfaire le positionnement du sujet sur l’écusson ou récupérer quelques précieux poils à réimplanter sur l’animal. Soyez généreux ! Il est également important de ne pas découper la peau sous le cou. Il faut envisager la naturalisation au plus tôt afin de pouvoir prendre toutes les dispositions pour garantir le bon état sanitaire de la qualité de la peau. Enfin il est souhaitable d’apporter au plus tôt l’animal à l'atelier et de le maintenir dans une chambre froide en attendant le déplacement, ou, si cela n’est pas possible de l’apporter rapidement, de le congeler, toujours dans de parfaites conditions d’hygiène (sacs de congélation hermétiques…).Pensez également à conserver le dispositif de marquage pour les animaux soumis à plan de chasse, il est obligatoire de devoir accompagner le trophée.
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Oiseaux
L’apparente fragilité des oiseaux impose au chasseur qui souhaite en faire naturaliser de prendre encore davantage de précautions. Virginie conseille d’ailleurs aux Nemrods qui voudraient conserver un gibier à plume d’emporter dans leur veste de chasse quelques essuie-tout et un peu de coton. En effet, avant de glisser une bécasse ou un beau canard dans votre carnier, pensez bien à enlever délicatement le sang – et autres salissures- qui peut maculer les plumes et envelopper le bec de l’oiseau avec du coton. Ceci favorisera sa conservation. Enroulez ensuite le volatil dans un nouvel essuie-tout en prenant soin de tourner sa tête le long du corps. Placez le au frigo en attendant le déplacement à l’atelier rapidement. Sinon congelez le dans la journée.
Les conditions de congélations sont identiques à celles du grand gibier et l’on apportera à l’atelier l’oiseau entier, non éviscéré.